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NARCISA M. VÄYRYNEN ♝ LA VIE RÊVÉE DES ANGES.

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Narcisa M. Väyrynen
Narcisa M. Väyrynen


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NARCISA M. VÄYRYNEN ♝ LA VIE RÊVÉE DES ANGES. Empty
MessageSujet: NARCISA M. VÄYRYNEN ♝ LA VIE RÊVÉE DES ANGES. NARCISA M. VÄYRYNEN ♝ LA VIE RÊVÉE DES ANGES. Alarm-iconDim 18 Nov - 20:02

NARCISA MYRCELLA VÄYRYNEN

«MOURIR...DORMIR, DORMIR ! PEUT-ÊTRE RÊVER.»

NARCISA M. VÄYRYNEN ♝ LA VIE RÊVÉE DES ANGES. 223111narcisaavatar
feat. C.C 『CODE GEASS』
SURNOMS : Mon identité est légion, car je suis nombreuse. Diminutifs dénués d’imagination ou symboles d’une affection de pacotille. Appellations dégradantes. Prénoms d’anonymes. Tour à tour, traitée en reine et traînée dans la boue : mon nom porte en soin sein la souillure de mon existence.
PRÉNOMS : Narcisa, Myrcella. La fleur au nom précieux. Éphémère, elle finira par faner. Son nom seul, peut-être, pourra résister aux années.
SEXE : « Narcisa, tu es infâme. ▬ Non, je suis une femme. »
ÂGE : Le temps irrévocable a fui, l'heure s'achève. Dix-sept ans et le jour se lève. Quand s’achèvera enfin ce rêve ?
ANNÉE D’ARRIVÉE : Première année. Elle est loin déjà, l’innocente clarté.
ANNÉE : Sixième année. Une éternité d’hivers. Un interminable enfer.
NATIONALITÉ : Face je suis Finlande. Pile je suis Roumanie. Mais la pièce est tombée sur la tranche. Je ne suis ni tout à fait l’un, ni tout à fait l’autre.
DIVISION : Marcherouge. Rentrer dans les rangs n'a pas été chose aisée. Mais il semblerait que la liberté apprivoisée ait ses bons côtés.

NARCISA M. VÄYRYNEN ♝ LA VIE RÊVÉE DES ANGES. 560891rhyddid


MOI JE.

«LE REFLET DE NARCISSE.»

Ta tête, ton geste, ton air sont beaux comme un beau paysage ; Le rire joue en ton visage comme un vent frais dans un ciel clair. Sur ses lèvres déposé le baiser mortel de l’apparence. Ses traits d’une douceur maladive portent les stigmates d’une bien étrange beauté. Pourtant son attitude rejette avec fureur tout éloge du paraitre. Ses longs cheveux fraichement colorés sans cesse détachés sont éparpillés, emmêlés, dispersés de vents en vents. Il n’y ait rien auquel elle tienne réellement. Le reflet du miroir n’est qu’éphémère, lui aussi finira par disparaitre, ensevelis sous le poids des années. Il n’ait rien qu’elle puisse faire pour y remédier. Il n’ait rien qu’elle veuille faire pour s’en cacher. C’est tout ordinairement que Narcisa arbore avec arrogance la naturelle grâce qui lui a été accordé. Sans mensonge ni artifice, aucun. Gracile jusque dans les parties les plus infimes de son être, sa taille est haute et sa posture étonnamment droite, à l’image de ces danseuses d’opéra, éblouissant de leur pas les scènes les plus prestigieuses. Mais en ces lieux, c’est une autre danse qui se répète. Celle de la comédie humaine.

Le passant chagrin que tu frôles est ébloui par la santé qui jaillit comme une clarté de tes bras et de tes épaules. La beauté du corps peut-elle transcender l’âme ou n’est-ce ici que le reflet trompeur d’un piège habilement dissimulé ? Derrière l’incroyable clarté de ses pupilles mordorées, sommeille peut-être un monstre qui ne demande qu’à être éveillé. Ou éventuellement, le néant d’une existence, ignorant la solitude que rien ne console. Probablement même. Mais l’apparence qu’elle donne aux autres est sans doute loin de ce vide existentiel. Elle survole le sol d’une foulée aérienne sans prêter attention à ce qui l’entoure. Comme toujours. Pourtant, son regard sur les choses est étonnamment tranchant et honnête. Comme conscient du moindre mouvement. Si un jour, elle venait à vous dévisager avec attention, vous aurez sans aucun doute la troublante impression qu’elle transperce votre âme, jusque dans ses profondeurs les plus secrètes. Bien sûr, il ne s’agira là que d’une sur-interprétation sans fondement. Pourtant, on pourrait presque y croire.

Les retentissantes couleurs dont tu parsèmes tes toilettes jettent dans l'esprit des poètes l'image d'un ballet de fleurs. Pour sûr, elle n’est pas de celles qui cherchent désespérément à se mettre en valeur pour attirer les bonnes grâces du reste du monde. Elle n’est pas non plus de celles qui vivent au rythme des caprices et des exigences. En réalité, Narcisa est impassible. Aux gens. À l’univers. À la vie comme à la mort. Dans son tempérament repose l’intolérable légèreté de l’être. Elle ne badine ni ne transige. Son sang-froid n’a d’égal que sa perspicacité. La matérialité. Le concret. Tout cela ne représente rien à ses yeux. Seul compte le détachement et la sensation extrême d’être au-dessus de tout et de tout le monde. Plonger dans l’ataraxie la plus parfaite, n’être atteinte par rien ni personne : c’est bien là son seul et unique souhait le plus cher. Celui pour lequel elle serait prête à faire tous les sacrifices. L’humanité entière, s’il le fallait.

Ces robes folles sont l'emblème de ton esprit bariolé ; Folle dont je suis affolé, je te hais autant que je t'aime. De la vie, elle en avait toujours attendu d’avantage, tout en ignorant la véritable nature de ce désir. Enfant, elle agonisait de jalousie devant les modèles de parfaites familles. Cet attrait pour l’idéal ne faisait qu’accentuer le vide et le manque au sein de son âme. Et cette sensation de vacuité ne la rendait que plus triste et amère. Tardivement elle avait enfin compris : la souffrance et le désir, main dans la main, n’avait toujours fait qu’un. Alors, il a fallu s’en débarrasser. Pour ne plus saigner. L’image de perfection s’est évanouie, emportant dans son sillage les naïves flammes de l’enfance. La lumière s’est éteinte le jour de son renoncement aux rêves.

Et le printemps et la verdure ont tant humilié mon cœur, que j'ai puni sur une fleur l'insolence de la Nature. Elle économise ses mots en réfléchissant souvent et en parlant peu. Certains lui reprocheront son manque de conversations ou ses réponses trop laconiques. Ceux-là n’auront sans doute pas compris le vrai sens de ses paroles. Narcisa n’a jamais fait l’effort de s’adapter au monde. C’est le monde qui a toujours dû s’efforcer à sa place. Elle apprécie peu et s’intéresse très rarement. Elle prend les devants et ne suit jamais. Elle ment seulement pour se protéger et triche uniquement quand elle en ressent la nécessité. Sa franchise frôle parfois la cruauté, comme une enfant qui ne discernerait pas la fine barrière qui sépare le bien du mal. On l’aime ou ne l’aime pas. On tente de la comprendre ou on ne la comprend pas. On aimerait punir sa trop grande insolence ou contraire acclamer son incroyable assurance. Narcisa est ce qu’elle est : elle ne laisse pas de place aux demi-mesures. Il ne s’agit ici que d’une question de teinte. D’une monochromie parfaite, mélange d’un noir profond et d’un blanc éclatant.



21 GRAMMES D’ÂME PURE.

«UN AMOUR UNIQUE, DES HAINES PAR MILLIONS.»

J’ai plus de souvenirs que si j’avais mille ans. Un gros meuble à tiroirs encombré de bilans, de vers, de billets doux, de procès, de romances, avec de lourds cheveux roulés dans des quittances, cache moins de secrets que mon triste cerveau. C'est une pyramide, un immense caveau qui contient plus de morts que la fosse commune. Je suis un cimetière abhorré de la lune, où comme des remords se traînent de longs vers qui s'acharnent toujours sur mes morts les plus chers.

Tankavaara. Quelque part au nord. Les nuages recouvraient le ciel d’un épais brouillard grisâtre et il pleuvait sur le nom des Väyrynen. Les gouttelettes s’abattaient, amères et puissantes, sur une nuée de parapluies aux couleurs aussi sombres que l’atmosphère. Puis, petit à petit et dans le plus grand silence, ils se dispersèrent jusqu’à ce qu’il n’en reste plus qu’un. Bien plus triste et bien plus solitaire que les autres. Sous son égide noire, une petite fille aux longs cheveux d’ébène. Cachée dans les jupes de sa mère, elle fixait la scène, comme absente de la réalité. À travers ses jeunes pupilles, la soif de la vie, dévorante, brulait d’un feu étincelant. L’innocence ignorait donc tout de la mort. Pire encore, elle avait le don de sous-estimer l’existence. Celui qu’elle avait appelé « papa » s’était éteint. Comme une étoile, lui avait-on dit poétiquement. Mais personne ne s’était attaché à lui expliquer la matérialité concrète de cette disparition. Le corps rongé. La chair putréfiée. Les os noircis. Ces images, elle ne pouvait même pas se les imaginer. Du moins, pas encore. Et c’était peut-être mieux ainsi.
    « Uitaţi Narcisa, nimeni nu este etern. Nu avem nevoie nici pe nimeni. »
    N’oublie pas Narcisa, personne n’est éternel. Nous n’avons besoin de personne.

Personne n’est éternel. Que voulait-elle dire au juste ? Le concept de l’existence et de la mort était encore bien loin de ses préoccupations et de son entendement. Son statut d’enfant la restreignait dans un vocabulaire simpliste et un monde dénué de douleur. Il lui restait tant de choses à découvrir. Par exemple, elle n’en avait pas encore conscience, mais sur cette terre, grain de poussière dans l’univers, elle était née puis elle allait vivre et disparaitre. Et tout cela dans le plus grand secret. À cet instant, Narcisa ignorait également que cette vision du monde deviendrait un jour son leitmotiv. Coupable de ses longues nuits blanches et de ses interminables jours sans lumière.
♚♛♜♝♞♟
J’ai été livrée à une vie sans peine ni passion. Et si je devais la résumer, elle serait comme un album photos. Quelques impressions, de-ci de-là dans un coin de mon esprit, accompagnées parfois de vagues silhouettes de sentiments sur un fond de nostalgie. Ce sont de bien jolies images. Mais quand, dans un moment insoutenable de mélancolie, je m’oblige à les fixer avec attention, je prends conscience de leur vaine superficialité. Ces personnes, je ne les reconnais pas. Ces sensations, elles ont disparu. Ces scènes, je ne m’en rappelle plus. Je ne me souviens pas avoir été heureuse. Non pas que je ne l’ai jamais été. Je pense seulement l’avoir oublié.

A sept ans, il me semble, je ne ressentais déjà plus rien. Ni bonheur, ni rancœur. Ni haine, ni sollicitude. Je n’avais ni ami, ni amour, ni idée. J’ignorais même le concept de l’âme. Mon corps semblait être mon unique bien matériel. Alors, je m’étais mollement habituée à cette vie qu’était la mienne. Et j’aurai pu m’en satisfaire pendant longtemps. Très longtemps même, si un jour je ne l’avais pas rencontré. Lui, la cause de mes tourments. Lui, coupable du seul crime de son existence.

J’ai plus de souvenirs que si j’avais mille ans. Je suis un vieux boudoir plein de roses fanées, où gît tout un fouillis de modes surannées, où les pastels plaintifs et les pâles Boucher. Seuls, respirent l'odeur d'un flacon débouché. Rien n'égale en longueur les boiteuses journées quand sous les lourds flocons des neigeuses années l'ennui, fruit de la morne incuriosité, prend les proportions de l'immortalité.

Trois consonnes et deux voyelles. C’est ce que la fillette avait pensé la première fois qu’il lui avait révélé son nom. Svein. Son premier ami. Puis le temps avait passé. Il était devenu son ultime ennemi. Et désormais, plus que tout, ils étaient inséparables. Comme liés par un fil invisible. A la vie. Mais surtout à la mort.

Ce jour-là, ils usaient encore les vieilles chaises du seul bar de la ville. Dehors il faisait encore froid. Les premières neiges annonçant le début d’un rude hiver avaient pointé le bout de leurs frêles flocons.
    « T’es incapable de faire ça. »
    « Pourquoi ? »
    « On dit que le vieux Cronberg est un violeur d’enfants et un assassin. »
    « Et alors ? Il a de l’argent. On en a besoin. Je vois pas le problème. »

Narcisa marqua une pause et fixa attention son compagnon d’infortune. Avait-il peur ? Elle n’aurait su le dire à cet instant. Pourtant, depuis toutes ses années de conflits et de défis, elle avait eu le temps d’appréhender son caractère et ses réactions. Lorsqu’elle croisait délibérément ou par inadvertance son regard, elle avait toujours l’impression dérangeante de s’observer dans un miroir. Ils étaient semblables et différents à la fois. Complémentaires et diamétralement opposés. De là, ils tiraient leur plus grande force mais également leur pire faiblesse.
    « Demain soir, devant la baraque de Cronberg. On rentre et on ressort : ni vu, ni connu. »

La promesse se scella en un chuchotement à peine audible. Le dessein avait été achevé dans la plus grande minutie. Mais le Destin, insensible à cet art si particulier de l’autodestruction, en avait décidé autrement. Cruel et inquisiteur, il avait dessiné à l’encre noire un tout autre chemin pour ces enfants en perdition.
♚♛♜♝♞♟
À cette époque, je me suis mise à détester Tankavaara. Ses habitants sans ambition. Son seul bar miteux. Son climat froid et neigeux. Sa misère profonde. Son silence évocateur. Svein me l’avait fait cruellement réaliser : il n’y avait rien pour nous là-bas. Même nos foyers parentaux respectifs étaient incapables de nous aimer comme il aurait fallu. Drogue. Alcool. Violence. Pauvreté. Mensonges. Désillusions. Autant de maux relatifs à nos vies sans intérêt. Nous avions grandi dans la tristesse du manque et nous nous étions promis qu’un jour, on mourrait comblé. En attendant, je n’étais pas heureuse. Il n’y avait donc aucune raison qu’il le soit.

Conquérant, il avait détruit mon infranchissable muraille psychologique et profané le sanctuaire de mon intolérable légèreté d’être. Comme abreuvé de ma force de vie, il avait réduit en poussière l’innocence de ma grande ignorance. Spoliée de tout espoir par sa faute, je suis retournée à l’état de cendre, asphyxiée et laissée pour morte. Il a été le seul témoin privilégié de mon agonie. Tout comme la faiblesse de ma nature primaire, il avait eu raison de moi. Mais du royaume sombre des défunts, je me suis relevée, plus puissante que jamais. Tour à tour, victimes et bourreaux : nous avons été, malgré nous, les instigateurs de notre déclin, apocalyptique et sans limite.

J’ai plus de souvenirs que si j’avais mille ans. Désormais tu n'es plus, ô matière vivante ! Qu'un granit entouré d'une vague épouvante, assoupi dans le fond d'un Sahara brumeux ; Un vieux sphinx ignoré du monde insoucieux, oublié sur la carte, et dont l'humeur farouche ne chante qu'aux rayons du soleil qui se couche.

Quelque part, dans un train, vers une destination encore inconnue. Un paysage aux allures répétitives défilait derrière les vitres étonnamment transparentes. Et les enfants étaient encore là, assis, seuls dans une petite cabine. Étrangement calmes.
    « Quand on sera arrivé tu ne diras rien à personne, hein ? »
    « Dire quoi ? »
    « Tu le sais très bien... »
    « Oui et toi aussi. J’ai déjà promis. »

Discrètement Narcisa fit glisser sa main droite de l’autre côté, le long de ses côtes. Ses doigts se resserrèrent fébrilement sur son lourd pull en laine. Elle connaissait la vérité dissimulée derrière ces mailles. Sa chaire profondément meurtrie portait en son sein le péché le plus capital. On avait eu de cesse de lui répéter que Dieu était le seul décideur de la vie, cette nuit-là dans la maison du vieux Cronberg, la supercherie avait été démasquée. L’existence, comme une bougie dans le vent, pouvait s’éteindre d’un souffle. Ils n’étaient devenus rien de plus que des monstres, dépassés par leur propre puissance.
    « Qu’est-ce qu’on va devenir maintenant ? Et puis c’est quoi Rhyddid au juste ? »

La fillette retira la main de sa cicatrice et agrippa celle de Svein. Dans ce geste anodin, il y avait pourtant une douceur étrangère à ses habitudes. Elle n’avait jamais été trop attentionnée. Mais l’heure était grave et le réconfort d’un lendemain assuré manquait terriblement aux deux gamins.
    « Tu n’as pas à t’inquiéter. Je ne les laisserais pas te briser. Je ne les laisserais pas usurper mon rôle. »

Le contact fut rompu et l’écho de ses paroles se tut, happé dans un silence religieux, comme les bribes d’un rêve qui s’estompent au réveil. Dans l’atmosphère morne du wagon, seuls persistaient, triomphants, le chagrin et la douleur.
♚♛♜♝♞♟
Rhyddid. Ses conflits. Ses secrets. Ses rivalités. Son autorité. Entre ses quatre murs, un micro-cosmos, aux allures de véritable petit monde terrestre. Intransigeant et injuste, comme dans la réalité que nous avions toujours connu. Ce n’était pas ce qu’on pouvait appeler un dépaysement. Pourtant, je ne m’y suis jamais sentie à ma place. Il fallait l’avouer, en ce qui concerne le mensonge, il avait toujours été plus doué que moi. Pour survivre, tout le monde se devait de simuler. Mais pour avoir observé discrètement et pour avoir sondé les désirs ordinaires d’un grand nombre de personnes, je pouvais sans crainte l’admettre : il avait un don inné pour la duplicité. Lui faire confiance un jour n’aurait été que pure folie.

Notre secret et je l’ai promis, je l’étoufferai jusque dans mon dernier souffle. Mais pour que se réalise ce serment, je mettrai un terme au traître qui sommeille. Pour qu’un jour, enfin, sans haine et soulagée de mes peines, je puisse cracher sur sa tombe dans une ultime provocation.


NARCISA M. VÄYRYNEN ♝ LA VIE RÊVÉE DES ANGES. 560891rhyddid

L’IMMORTALITÉ PEUT-ÊTRE.

«PEU IMPORTE LA VEINE, LE SANG EST VERMILLON.»

DON 1 : Matérialisation des rêves et fantasmes.
DON 2 : Contrôle des illusions.
DON 3 : Contrôle des souvenirs.

Telle la sirène qui charme les voyageurs malheureux, Narcisa tisse autour des rêveurs esseulés une toile d’illusions tantôt douce, tantôt amère. Vos rêves. Vos fantasmes. Vos désirs, même les plus secrets. Elle les connait. Ce que vous avez toujours convoité, elle peut vous le donner aussi facilement qu’un baiser. Et le reprendre tout aussi brutalement. Son amour n’est pas infini. Il est aussi fragile et léger que l’inconstance incarnée. Aussi subtile et éphémère que ses apparitions. Dieu lui-même n’a jamais transfiguré ses actes avec autant de miséricorde et de cruauté.

Mais ces visions ne sont que vent dans la réalité. Elles n’ont d’emprise qu’à travers les yeux du rêveur. Quand disparaissent les mirages, la vérité reprend ses droits.

Ces songes personnifiés ne durent qu’un temps, petite demi-heure tout au plus. Les minutes sont d’autant plus courtes, que la séparation peut s’avérer déchirante. Se voir déposséder de son rêve le plus cher et, tout cela en plein éveil, quoi de plus désolant ? Mais pour puiser son inspiration infinie, la voleuse de pensées se doit d’abord d’explorer le subconscient. Un simple contact physique saurait lui suffire. Un toucher délicat permettant une vision claire et nette de la volonté ultime de sa proie. Le contact une fois rompu, Narcisa peut entamer sa grande mise en scène.

A ce monde sans goût ni passion, elle substitue une scène des plus séduisante. C’est une bulle de confort sans heurt ni peine où nul être ne saurait pénétrer. Un univers n’appartenant qu’à un unique sujet : le rêveur-lui-même. Narcisa, bien que seule spectatrice du fantasme, ne saurait que très difficilement contrôler ou orienter l’illusion. Le subconscient de la victime en est le seul maître. Le rêveur, alors plongé dans un état comparable au somnambulisme ne saurait tolérer un retour à la réalité trop brutal, pouvant engendrer des conséquences fâcheuses, de la simple désorientation jusqu’au trouble émotionnel.


NARCISA M. VÄYRYNEN ♝ LA VIE RÊVÉE DES ANGES. 560891rhyddid

JE SUIS CELUI QUI SUIS.

«J'SUIS LE POINÇONNEUR DES LILAS.»

NARCISA M. VÄYRYNEN ♝ LA VIE RÊVÉE DES ANGES. 143966angelicon
Coucou toi, comment t'appelles-tu ? Je m’appelle pas, je vais me chercher 8D /PAN/.
Et tu as quel âge au juste ? Trop vieux pour vous mes cocottes.
Rhyddid, tu trouves ça comment ? Moche ! Mais moche ! Et puis ridiculement ennuyeux. (a)
D'ailleurs, qui t'as donné cette adresse ? Probablement grâce à un partenariat.
Tu dis quoi au grand monsieur en noir ? Dégage. Pedobear ici, c’est moi et personne d’autre.
Et, qu'est-ce que tu proposerais pour améliorer le rpg ? Rien du tout: c'est peine perdue voyons ! :B




codage par palypsyla sur apple-spring
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Eoin Pankhurst
Eoin Pankhurst


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MessageSujet: Re: NARCISA M. VÄYRYNEN ♝ LA VIE RÊVÉE DES ANGES. NARCISA M. VÄYRYNEN ♝ LA VIE RÊVÉE DES ANGES. Alarm-iconLun 19 Nov - 16:56

TE VOILA VALIDÉE !

Myrcella, comme dans A song of Ice and Fire ? 8) - Voilà une présentation bien douloureuse, un petit quelque chose qui plane au dessus de la tête de vos personnages à Svein et à toi et qui ne présage rien de bon. Devrais-je vous laisser entrer ? (ah ah) Et ça, ça indique clairement qu'on peut te faire confiance pour des beaux rps dans les règles de l'art :
Citation :
intolérable légèreté d’être
Je n'ai jamais beaucoup aimé ce livre, un peu malsain comme ambiance D8. ! Tout mes compliments. Ton premier choix en matière de don est donc accepté. Si tu as quelques questions qui subsistent malgré tout, tu sais où tu peux nous trouver (mp, f.a.q, ou chatbox entre 17:00 & minuit). Te voilà clés en main pour rp (!) - n'oublies pas de faire un petit saut du côté du bottin pour mettre à jour ! -

P.S : Normalement, tu aurais dû être validée par Bluebell car elle est en charge des Marcherouges, comme elle n'a pas l'air d'être en ligne, je t'avances un peu, mais elle devrait venir faire un tour ici pour te souhaiter la bienvenue ! ^^
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NARCISA M. VÄYRYNEN ♝ LA VIE RÊVÉE DES ANGES.

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